Un rapport a récemment été publié par la World Biogas Association (juin 2019).
Voici la teneur synthétique du rapport qui aborde cinq thèmes majeurs: les déjections du bétail, le traitement des eaux usées, les pertes agricoles, les résidus de culture et les cultures dédiées.
Voici la teneur synthétique du rapport qui aborde cinq thèmes majeurs: les déjections du bétail, le traitement des eaux usées, les pertes agricoles, les résidus de culture et les cultures dédiées.
- La principale conclusion de ce rapport est que la digestion anaérobique pourrait potentiellement réduire les émissions de gaz à effet de serre de 3.290 à 4.360 Mt d’équivalent CO2, ce qui équivaut à 10-13% des émissions actuelles de gaz à effet de serre, grâce à la production d’énergie renouvelable et à la gestion des émissions évitées (destruction par le feu des cultures, déforestation, émissions de gaz des décharges et par la fabrication d'engrais).
- Il existe actuellement environ 50 millions de micro-digesteurs, 132 000 digesteurs de petite, moyenne et grande envergure et 700 usines de valorisation en activité dans le monde.
- Sur la base des estimations actuelles de 87 TWh de production d'électricité, nous exploitons entre 1,6 et 2,2% du potentiel de la digestion anaérobique. Le potentiel de croissance de l’industrie du biogaz est donc extraordinaire et concerne chaque pays.
- Le potentiel de production d'énergie à partir des principales matières premières disponibles et générées / récupérées de manière durable dans le monde est compris entre 10.100 et 14.000 TWh. Cette énergie peut couvrir près de 6 à 9% de la consommation mondiale d’énergie primaire ou 23 à 32% de la consommation mondiale de charbon.
- Lorsqu'elle est utilisée comme électricité, il peut potentiellement couvrir 16 à 22% de l'électricité consommée dans le monde.
- Si l’énergie est utilisée sous forme de biométhane, elle peut remplacer 993 à 1.380 milliards de m3 de gaz naturel, soit 26% à 37% du gaz naturel actuellement consommé.
- L'utilisation du digestat comme amendement de sol peut remplacer 5 à 7% des engrais chimiques actuellement utilisés. Il peut fertiliser 82 millions d'hectares de terres, soit l'équivalent des terres arables combinées du Brésil et de l'Indonésie.
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