Une source d'inspiration pour boucler l'économie?

En quelques kilomètres de Périgueux (Dordogne), l’unité de méthanisation Méthacycle sèche du bois, du grain et du foin (45°10'51.6"N 0°28'52.4"E).

Jules Charmoy élève des vaches Limousines et des cochons en plein-air, la viande est commercialisée en circuits courts. Son exploitation bio produit aussi des noix. Avant de se lancer dans un projet de méthanisation, l’éleveur avait participé à la création d’une Cuma pour produire de l’huile végétale pure à partir de tournesol, pour faire fonctionner les tracteurs et autres véhicules des exploitations. Pour créer la SAS Méthacycle, 9 exploitations agricoles se sont regroupées.

Sont aussi parties prenantes du projet une coopérative bio qui collecte des céréales pour l’alimentation humaine, la Corab, et une société de négoce, filiale de la FDCuma. Dans ce projet, la méthanisation et le séchage ont été imaginés ensemble : le séchoir valorise la chaleur de refroidissement du cogénérateur. Le bâtiment sur lequel sont aussi installés des panneaux photovoltaïques se divise en deux espaces : le premier est une grange à foin avec une griffe de manutention ; le second se compose de cellules avec plancher perforé qui peuvent accueillir du blé, du tournesol, des noix ou encore du bois broyé issus de déchetteries.

Depuis 2002, la Ferme des Charmes produit du carburant à partir de graisse de canard ; les tracteurs et des véhicules de la ferme roulent en partie et à titre expérimental avec ce carburant. Prochain objectif : des tracteurs qui roulent au biogaz !

Et malgré cela, le projet a dû subir l'opposition de villageois voisins, quelques maisons, qui craignaient un risque de nuisance olfactive et de charroi.

Source: Un article des actualités de Trame (France).

Voir aussi un article de Sud-Ouest de 2015 à ce sujet.

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